Rivages lointains

Je me couche par terre, misérable et sourd...

Sourd, et aveuglé par la faible lumière

Qui émane de mon interne rivière

Où se trouve ancré un désespor bien trop lourd



Pour mon sombre coeur noirci à travers le temps.

Mes yeux amers sont clos, à quoi bon les ouvrir,

Sans passé, sans futur que je pourrais servir,

Sans vie et sans mort, m’empêchant de saigner tant ?



Je voyage vers cet horizon qui jamais

Ne s’approche, dévorant un soleil pareil

A mon âme, si noir et sombre et ténébreux.



Envahi par les glaces, sans flammes ni feu,

Je meurs, et je vis; douce agonie sans sommeil...

Il est vrai, tu es bien la seule que j’aimais.

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