Lumières automnales

Quand le soleil enduit les faîtes de Paris

Et que l'ambre automnale innonde de ses pleurs

Les caves et sous-sols de nos atrophiés cœurs,

L'espoir semble fleurir à nos malheurs enfouis.

 

Le feuillage affaibli perpétue cependant

Sa chute inéluctable et ceint son prétérit ;

La fontaine que l'on croyait ainsi tarie

Se teinte d'encre noire et fume éperdument.

 

Notre passé refait finalement surface,

Nous torture et nous broie tel un horla vorace.

Nous voilà désormais en proie à l'aboulie

 

Sans nulle évasion ni tendre réconfort.

On peut alors pousser le plus strident des cris,

Rien n'empêchera la nécrose de l'aurore.

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